J'ai laissé tombé un temps l'une des choses qui me caractérisait tant. Celle qui faisait de moi une littéraire dans l'âme, celle qui m'éclairait quand tout était trop flou, qui faisait le tri dans le désordre de mes pensées. J'avais oublié ce que ça faisait de les jeter sur papier comme on jette une pierre au fond d'un lac. Oublié le son du clavier rythmé par ma seule envie d'écrire et la sensation de liberté qui en découlait.
Mais l'envie revient. Je m'y remets doucement, mais pas si sûrement qu'on ne le dit . Des ébauches de paragraphes par-ci par-là, des citations notées sur un coin de cahier, des bouts de mots plein la tête. Je m'y remets oui, mais à quel prix ? Celui de l'intimité probablement. J'ai peur de ne plus savoir quoi dire, de ne plus trouver les termes, de ne pas transmettre mes véritables sentiments, d'aller trop loin en somme. J'ai peur de l'état dans lequel je serai à chaque fin de phrase, peur de leur enchaînement si brutal. Les mots sont la pire des armes. Je ne veux blesser personne, Oh non surtout pas. J'y trouve juste le moyen de tout dire, de laisser cette trace de ce qui me traverse.
Là est le moment de sortir les grands mots, les beaux, les vrais, les fondamentaux. Là est le moment aussi de revenir sur tout ce qui s'est passé. Les rencontres, les ambitions, les idéaux et les espoirs déchus. Là est le moment de faire le bilan, de tirer des conclusions, de rendre au passé ce qui lui appartient et d'ouvrir les portes du renouveau.
J'ai des mots plein les tripes, ma tête explosera si rien ne se fait. J'ai fait de mon mieux pour tout contrôler jusqu'ici, pour jouer la prudence plutôt que de foncer tête baissée. Il y avait l'éducation, les plaisirs et les histoires de coeur. Maintenant c'est plutôt l'orientation, la débauche et la non exclusivité. A croire que tout n'est qu'un jeu. Un jeu qui m'a coûté mes nuits, un jeu que j'ai perdu avec lui.
Mais l'envie revient. Je m'y remets doucement, mais pas si sûrement qu'on ne le dit . Des ébauches de paragraphes par-ci par-là, des citations notées sur un coin de cahier, des bouts de mots plein la tête. Je m'y remets oui, mais à quel prix ? Celui de l'intimité probablement. J'ai peur de ne plus savoir quoi dire, de ne plus trouver les termes, de ne pas transmettre mes véritables sentiments, d'aller trop loin en somme. J'ai peur de l'état dans lequel je serai à chaque fin de phrase, peur de leur enchaînement si brutal. Les mots sont la pire des armes. Je ne veux blesser personne, Oh non surtout pas. J'y trouve juste le moyen de tout dire, de laisser cette trace de ce qui me traverse.
Là est le moment de sortir les grands mots, les beaux, les vrais, les fondamentaux. Là est le moment aussi de revenir sur tout ce qui s'est passé. Les rencontres, les ambitions, les idéaux et les espoirs déchus. Là est le moment de faire le bilan, de tirer des conclusions, de rendre au passé ce qui lui appartient et d'ouvrir les portes du renouveau.
J'ai des mots plein les tripes, ma tête explosera si rien ne se fait. J'ai fait de mon mieux pour tout contrôler jusqu'ici, pour jouer la prudence plutôt que de foncer tête baissée. Il y avait l'éducation, les plaisirs et les histoires de coeur. Maintenant c'est plutôt l'orientation, la débauche et la non exclusivité. A croire que tout n'est qu'un jeu. Un jeu qui m'a coûté mes nuits, un jeu que j'ai perdu avec lui.
2 commentaires:
J'ai la classe parce que je poste le premier commentaire et je suis la première membre. Love ya.
Je savais que depuis toujours tu es ma plus grande fan :) T'<3
Enregistrer un commentaire