Une heure. Une heure, peut-être même un peu plus. Une heure que ce clavier me nargue. Il y a quelques années ses touches faisaient partie de mes meilleurs amis. Je venais doucement les frôler comme une insouciante. Tout s'enchaînait si bien, les mots, les phrases, j'écrivais quotidiennement, frénétiquement, inlassablement, tout le temps. Et surtout je publiais. Dire les choses était devenu une habitude, un besoin. Je le faisais sans peur, peu importe ce que les lecteurs pouvaient penser : J'écrivais, là était le plus important .
Et puis un jour l'envie s'en est allée. Je n'arrive toujours pas à savoir pourquoi. En un clic tout était fini. Effacés les états d'âme étalés sur ma bonne dizaine de page. A partir de ce jour, tout devait rester bien caché, blottit quelque part au fond de mon disque dur ou simplement griffonné sur un papier brouillon. Mes mots ne pouvait concerner que moi après tout.
Je ne pourrais dire si cette pause était bénéfique, probablement que non aux vues de ce que j'écris ces temps-ci. Toujours est-il que mon clavier me manquait, alors lui et moi c'est décidé, on réessaie. Espérons que ça en vaille la peine.
Célio reprend du service.
1 commentaire:
Et je suis bien heureuse qu'elle reprenne du service !
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