Il y a un "truc" auquel on ne peut pas échapper, du moins je n'y suis jamais arrivé. Ces machins souvent mignons mais pas toujours d'excellente qualité qui s'amusent avec leurs sourires et leurs discours relativement bien maîtrisés. Ils sont partout. Arrivent quand on les fuit, et disparaissent quand on les cherche. Certaines d'entre nous les collectionnent, d'autres n'ont d'yeux que pour un seul.
( Bref, vous voyez toutes de qui je parle. )
Pour ma part la situation pourrait se résumer de manière assez simple : je n'ai personne dans ma vie. ( Jolie façon de dire que je me morfond dans le célibat ! ) Le problème est que le mot " personne " n'est pas si proche de la réalité qu'il n'y parait. Il y en a toujours un qui parvient à tracer son chemin quelque part dans ma boîte crânienne. Et s'il n'y est pas, c'est sur ma peau qu'il se ballade. Un jour l'un d'entre eux m'a dit que mon coeur était trop verrouillé pour qu'il puisse y entrer. Notre histoire était condamnée à se limiter aux caresses. Il faut dire que c'est devenu courant. Les jeunes (et moins jeunes?) trouvent cool de ne pas avoir d'attaches, comme s'ils étaient au-dessus du bavardages des sentiments. Je crois plutôt que c'est infiniment plus rassurant de se dire que tout ne se résume qu'au sexe. L'amour est trop violent pour qu'on y plonge les yeux fermés.
Avec le recul, je me dis que cette pseudo-histoire était nécessaire. Qu'il nous fallait ça pour que l'on se rende compte que tout n'était pas si lisse qu'on le prétendait. Je ne regretterai jamais de m'être donnée comme ça pour une relation qui n'était que factice. Ce que je regrette, ce qui me donne envie de vomir, c'est celui qu'il est devenu. Vous savez, cette désagréable impression qu'on a de ne plus reconnaître l'autre, de l'observer agir en se disant que cela ne peut pas être lui ? C'est pile ce que je ressens. Où est passé celui que j'ai connu, celui qui dans nos moments à nous perdait toute son arrogance? J'ai aimé le rencontrer. J'ai aimé l'entendre dire qu'il ferait des efforts. J'ai aimé le voir différemment. Maintenant cette ballade sur ma peau est terminée. Je n'en veux plus, du moins pas avec celui qu'il est devenu. On m'a dit que je méritais mieux.
"Mieux"? Quelque chose de plus correct, de plus sincère, de plus durable sûrement. J'y goûterais bien oui. Je sais que parfois ça en vaut la peine. Il n'y a qu'à regarder autour de moi, j'en ai les exemples parfaits : M&M sont deux enfants dont les jeux dureront longtemps, L&X filent un amour parfait depuis 3 ans, et L&A paraissent indestructibles.
Sachez que malgré cette incapacité totale à faire confiance (que je ne suis clairement pas la seule à avoir) j'ai cru que ce genre d'aventure pouvait m'arriver. Un autre m'a laissé imaginer qu'à ses côtés je pourrais aussi voir ce qu'était une vraie relation. Le problème est là : on imagine, on idéalise, on s'emballe jusqu'à ce que d'un coup net tout s'arrête. L'idée de revivre une telle expérience me tétanise.
Pourtant, certains de ces "trucs" attisent mon intérêt. Et s'ils étaient capables d'effacer cette peur qui est la mienne? Qui sait? Peut-être que l'ami aviateur de M. pourrait me faire sourire plus que je ne le pensais. Ou peut-être que les mots de F. nous donneront un jour la possibilité de revenir à deux sur les pistes. ( J'écrirai un jour sur lui, pour décrire ce que c'est que de l'avoir près de moi ).
Oui vraiment, ne peut pas leur échapper, ils sont partout, on ne pourrait de passer d'eux. Après tout, le monde semble être fait pour que l'on y vive à deux.
3 commentaires:
" On m'a dit que je méritais mieux. " - et c'est certain. Mais c'est peut être parce que tu mérites tellement mieux que pour l'instant tu ne trouves pas. On sait tous que ce qu'il y a de plus précieux est caché, et je sais aussi que tu le trouveras tout de même.
" M&M sont deux enfants dont les jeux dureront longtemps " Les deux enfants hein ?
y parait qu'on m'a taguée, et qu'il faut taguer et que je t'ai tagué et qu'il faut te prévenir.
Je fais des fausses duckfaces ! ça ne compte pas. Muahaha
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